Coup de Coeur

Auteur : Reinach, Salomon ( 1858 - 1932 )
Bibliothèque Nationale de France
Pays : France
Langue : Français
Sexe : Masculin
Date naissance : 29/08/1858 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
Date décès : 04/11/1932 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
Note : Helléniste. - Historien de la Gaule et historien de l'art. - Professeur d'histoire de la peinture à l'École du Louvre, Paris. - A été conservateur au Musée d'archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). - Membre de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres (élu en 1896). - Co-directeur de la "Revue archéologique". - Collaborateur du dictionnaire des antiquités grecques et romaines
Forme Rejetées : Salomon Reinach
WikiPédia
Salomon Reinach, de son nom complet Salomon Hermann Reinach, né le à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) et mort le à Boulogne-Billancourt, est un archéologue français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre. C'est aussi un grand Intellectuel, engagé dans la défense de la République de la fin du XIXe siècle, notamment à l'époque de l'affaire Dreyfus, à l'Entre-deux-guerres, . Une génération après le sanskritiste luthérien et antidarwinien Max Müller, il a « laïcisé » l'étude scientifique des religions en la dégageant des préjugés confessionnels. Au-delà du fort impact de ses brefs travaux menés au sein de l'École française d'Athènes, son œuvre de documentation encyclopédique, dont ses Répertoires, dits Clarac de poche, et leurs quelque vingt mille croquis, a été essentielle à la diffusion au sein du monde académique d'une méthode comparative et scientifique. Polygraphe, il a publié plus de sept mille titres, dont une centaine de livres, parmi lesquels l'étude des civilisations, à travers la représentation figurée et les mythes, a marqué irréversiblement l'histoire des religions en la recentrant sur les questions clef de l'interdit de l'inceste, des règles de la pudeur et du voile de la femme, et en l'orientant vers l'analyse anthropologique. Salué presque unanimement comme un nouveau Pic de la Mirandole correspondant avec des confrères du monde entier, il a néanmoins subi plusieurs querelles suscitées par des savants issus du milieu catholique et conservateur et s'est attiré l'hostilité de la presse antidreyfusarde et antisémite. Malgré son soutien à l'abbé Loisy dans sa tentative de moderniser la Doctrine, il faudra attendre l'après-guerre et l'œuvre de Teilhard de Chardin pour que l'Église catholique s'accommode d'une protohistoire différente du récit biblique.