Coup de Coeur

Corbeil et Essonnes
Compl. Titre  des origines à la fusion
Auteurs   Michel, Georges (Auteur)
Edition  Le Livre d'histoire : Paris , 2010
Collection   Monographies des villes et villages de France N°2974
Collation   1 vol. (179 p.)
Illustration   ill., couv. ill. en coul.
Format   20 cm
indice Dewey   944.3
ISBN   978-2-7586-0445-7
Prix   25 EUR
Langue d'édition   français
Sujets   Fond local
Essonnes
Histoire
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Saintry 1915770001661 944.3 MIC FLAdulte / Disponible
Résumé : C'est sans doute sous le règne d'Eudes, élu roi en 888, que fut élevé au confluent de la Seine et de l'Essonne, probablement en même temps que le premier pont sur le fleuve, un système défensif très puissant, destiné à interdire aux Normands les régions de la Haute-Seine. Les populations voisines aussi bien du bourg d'Essonnes que du Vieux-Corbeil, qui avaient été sollicitées de bonne heure par le trafic fluvial et étaient descendues sur les rives de la Seine, vinrent s'y réfugier. Commença alors à se constituer sur le territoire d'Essonnes, une bourgade commerçante qui prit le nom de Corbeil. Haymon, qui reçut le comté des mains d'Hugues le Grand, duc de France, en 946, fit construire un nouveau château et l'église collégiale Saint-Spire, aujourd'hui cathédrale. La ville se développa alors autour de ces deux édifices. Lorsque le comté de Corbeil fut réuni au domaine royal, Louis VI le Gros fit édifier une forteresse plus importante, le "Château royal", qui fut souvent visité par les rois de France et servit de demeure à des reines veuves qui avaient reçu en douaire le domaine de Corbeil. La première, Adèle de Champagne, veuve de Louis VII, vint y habiter en 1180 et consentit plusieurs chartes. En 1223, Ingeburge de Danemark, veuve de Philippe Auguste, fit construire dans la prairie entre les deux communes, le prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean-d'Isle, devenu le musée Saint-Jean. Corbeil était alors devenu un des ports dont dépendait le ravitaillement de Paris dont la centralisation de plus en plus accentuée du royaume capétien donnait de l'importance. Le commerce local se développa et de nombreuses foires attirèrent les foules. La route royale qui traversait Essonnes connut une circulation intense, justifiant l'installation de relais et d'auberges. Au XVIIe siècle, Louis Hesselin, intendant des plaisir du roi, spécialiste de ballets et de divertissements, figure incontournable de l'époque, attira dans sa demeure de Chantemesle (aujourd'hui Chantemerle) idéalement située à mi-chemin entre la capitale et la résidence royale de Fontainebleau et devenue une étape habituelle de la cour, bon nombre de grands personnages venus admirer les eaux jaillissantes de ses somptueux jardins. Spectacles qui réservaient parfois de fâcheuses surprises aux nobles spectateurs.
Notes : Bibliogr. p. 177-178
Fac-sim. de l'éd. d' : Évry : Éd. Libération-presse, 1976